Défis de la FinTech en Arabie saoudite

Startups de la FinTech en arabie saoudite

Soutenir et développer le secteur de la FinTech en Arabie saoudite. Promesses, perspectives et défis pour les startups et l’innovation financière…

Le secteur de la FinTech a pris beaucoup d’essor au cours des dernières années en Arabie saoudite. De plus en plus, des startups innovantes s’investissent dans les technologies de pointes et innovent dans le secteur financier au Royaume. Un article publié sur Wamda estime une augmentation de 37% des entreprises de technologie, avec une valeur estimée à plus de 1,3 milliards de riyals, soit près de 325 millions d’euros.

En effet, les investisseurs sont désormais conscients de l’importance des solutions FinTech au Moyen-Orient et de leur rôle dans la stimulation de l’économie numérique. Ils savent que les startups innovantes peuvent fournir des services cruciaux, du premier compte bancaire pour les jeunes adultes à la création d’une startup ou l’achat d’une maison…

Ce nouveau contexte reflète deux activités permanentes : l’adoption rapide et durable des services des entreprises de technologie financière et l’amplification de l’économie numérique qui en résulte.

Ainsi, dans leurs efforts pour promouvoir ce fort développement numérique, les entreprises de la Fintech en Arabie saoudite font face à des défis importants :

Mieux s’organiser

L’écosystème de la Fintech comprend de nombreux acteurs, tels que des startups, des développeurs, des institutions gouvernementales et financières. Les Startups de la Fintech qui représentent l’acteur le plus important ont besoin d’un environnement réglementaire stable. D’où l’importance de la coordination avec des agences gouvernementales sensibilisées pour faciliter leur développement.

Les régulateurs saoudiens élaborent déjà des réglementations dans le domaine de l’innovation. Le nombre de permis accordés aux Startups de la FinTech reste néanmoins faible : 35 startups ont reçu des agréments en 2020, et 16 au troisième trimestre 2021. Pour faire face à ces difficultés, l’idée de lancer des structures de test commence à faire son chemin. Ces structures pourront soutenir davantage les innovations tout en garantissant une meilleure collaboration entre régulateurs et les entrepreneurs de la FinTech.

Attirer les compétences

Les compétences représentent un véritable défi pour le développement du secteur des technologies financières dans le Royaume. Concevoir et développer des services financiers numériques nécessite une vaste expérience, des compétences et une compréhension approfondie des besoins des clients. La Saudi Fintech – initiative lancée par la Banque centrale saoudienne en coopération avec l’Autorité du marché des capitaux (Capital Market Authority) en 2018- a pour donc objectif d’accompagner les entrepreneurs dans le domaine de la technologie financière à chaque étape de leur développement et de leur acquisition des compétences et nécessaires pour développer ce secteur.

Source : Wamda