Un an et demi après sa découverte, la plus ancienne écriture hébraïque jamais découverte est désormais déchiffrée par le professeur Gershon Galil de l’université de Haïfa en Israël. L’inscription est incrustée à l’encre sur une poterie datant de l’ère du Roi David, il y a 3000 ans.
Cette ancienne écriture remonte donc au 10ème siècle av. J-C. D’après la traduction de l’archéologue israélien, le texte traite de la situation sociale des esclaves, des pauvres des orphelins et des veuves. L’inscription témoigne également de la présence d’étrangers au sein de la société israélienne à cette période, et les appels à leur fournir le soutien nécessaire.
L’inscription serait semblable dans son contenu à des textes bibliques (comme Isaïe 1:17, Psaumes 72:3, Exode 23:3), mais l’archéologue est clair sur un point, il ne s’agit pas d’une copie d’un texte biblique.
Les archéologues israéliens avaient découvert cet ancien texte il y a plus d’un an et demi. La poterie a été retrouvée sur le site antique d’Elah édifié à la frontière du royaume de Judée, à l’ouest de Jérusalem. Selon les textes de la bible, c’est à cet endroit, la vallée d’Elah, que David aurait combattu Goliath.
Lors de sa découverte, les archéologues avaient pu décrypter certains mots comme juge, esclave et roi. La poterie mesure 15 cm sur 16.5 cm. L’importance de cette écriture hébraïque vient également du fait qu’elle prouve que la Bible a pu être écrite plusieurs siècles avant les estimations actuelles.