L’Arabie saoudite envisage de mettre sur pied un fond souverain de taille modeste, doté de six milliards de dollars (3,9 milliards d’euros), préférant ainsi de concentrer ses ressources sur des projets domestiques…
Dans une publication de l’Oxford Business Group vendredi dernier, Hamad el-Sayyari, à la tête de l’Agence monétaire de l’Arabie saoudite (SAMA) vient de déclarer : "Nous en sommes au stade de la conception mais le fonds ne sera pas très important. Il disposera de seulement six milliards de dollars environ et sera géré par le fonds d’investissement public". La SAMA est l’équivalent de la banque centrale.
La question des fonds souverains préoccupe les dirigeants occidentaux, qui se demandent ce que des pays comme Etats du Golfe, la Chine, la Russie comptent en faire. L’ADIA, l’Autorité d’investissement d’Abou Dhabi, piloté par l’émirat d’Abou Dhabi, est considérée comme le plus important fonds souverain du monde avec 800 milliards de dollars gérés.
Dans l’article de l’Oxford Business Group, le patron de la banque centrale saoudienne précise que la priorité du pays est de se "concentrer sur le développement de l’économie nationale, de la diversifier et de créer des emplois".
Le numéro deux de la banque centrale, Mohammed el-Jasser, avait dit en janvier qu’un fonds souverain était en préparation en Arabie Saoudite. Des membres de la famille royale et des hommes d’affaires saoudiens ont déjà fait nombre d’investissements à l’étranger.
Saudi Arabian Monetary Agency (SAMA)
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