L’histoire de Rumi au cinéma

L'histoire de Rumi au cinéma

La vie de Djalâl-od-Din Rûmî, le fondateur de la célèbre confrérie soufie, connue en Occident sous le nom de derviches tourneurs, va être l’objet d’un film, une coproduction internationale de taille entre les Emirats Arabes Unis et l’Italie…

La vie du poète musulman et mystique qui a vécu au 13ème siècle va faire l’objet d’une super production de plus de 25 millions de dollars. Il s’agit là de l’une des plus grandes opérations de productions financées et aidées par le biais du concours du festival de Rome.

Plus de 800 ans après sa mort, la vie du poète continue d’intéresser en Occident. C’est une société de production italienne, Istar Production, qui va se charger de la production en partenariat avec une autre société de Dubaï, D-Seven Motion Pictures.

Cette nouvelle production entre dans la stratégie de l’émirat pour se faire une place mondiale importante dans l’industrie cinématographique en offrant une infrastructure de haute gamme aux producteurs et réalisateurs de renom.

Le film sera produit par une femme, Nayla al Khaja, une productrice des Emirats Arabes Unis. La réalisation sera confiée au réalisateur indien, Muzaffar Ali. Le choix du réalisateur s’est appuyé sur le fait que l’Inde était le pays où le culte de Rumi a survécu. Le symbole est là, d’autant plus que l’invité d’honneur au festival de Rome pour cette année est l’Inde.

A noter que la production de ce film coïncide aussi avec l’année consacrée à Rumi par l’UNESCO dans le but de commémorer le 800ème anniversaire de sa disparition.

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