Telle une colonie spatiale sur la lune, la première ville sans gaz à effet de serre aux Emirats arabes unis rayonne au milieu d’un désert stérile en verdure mais très prometteur en espoir pour l’environnement. Un premier pas vers la finalisation du projet.
Ca y est ou presque. J’étais parmi les tous premiers à en parler en 2007 sur ce même site, Abou Dhabi à l’ère de l’énergie renouvelable, et voilà que le projet entre dans une phase sérieuse de finalisation. La ville Masar vient d’accueillir dans son sein ses premiers habitants.
Place à la recherche et aux études
Il s’agit d’un peu moins de 200 étudiants d’un institut scientifique, ils vont étudier dans la première ville capable de contrer l’émission des gaz carboniques. Une fois finalisée, la ville devrait « abriter » quarante mille personnes. Dire que la ville n’a pas encore livré tous ses secrets et promesses, loin s’en faut, elle en est au début de la fin de sa construction.
Si les étudiants sont les premiers chanceux, c’est bien parce que la ville accueille une université avec une grande bibliothèque dont les toits ainsi que les murs sont entièrement faits en panneaux photovoltaïques. L’ensemble des bâtiments dédiés à ces élèves parait de loin comme une de bulle en verre entourée de tuyaux en forme de spirales.
Rencontre entre traditions et technologie
La vue est futuriste, elle contient néanmoins quelques retouches orientales, des mosaïques arabo-musulmanes ornant l’édifice. De plus, au milieu de ce monde en verre, les architectes y ont introduit un élément du décor local : une tour de refroidissement naturel. Cette tour n’est pas faite en terre cuite comme il le veut les traditions mais en métal, ce qui le rend plus efficace pour utiliser la force du vent pour la climatisation et le refroidissement de manière écologique.
Cette partie universitaire de la ville est donc la première à être investie. Cela servira comme la pierre angulaire pour former des chercheurs et des ingénieurs spécialistes dans les questions technologiques et environnementales.