DFC, fleurs made in Dubaï

DFC, fleurs made in Dubaï

Malgré son empalement au milieu d’un désert aride, l’émirat de Dubaï veut devenir une plate tournante pour le transit des fleurs ainsi que pour la distribution des produits frais au Moyen-Orient…

Grâce au DFC, Dubai Flower Centre, Dubaï est en passe de devenir un important centre horticole de grande envergure au Moyen-Orient et dans le Monde. Profitant d’un emplacement géographique à mi chemin entre l’Asie, l’Europe et l’Afrique, ce nouveau centre muni de la plus haute technologie offre des conditions idéales de transit de fleurs et de produits frais.

Situé à quelques pas de l’aéroport de Dubaï, le DFC est destiné à devenir autre zone franche supplémentaire et spécialisé autour de l’émirat, de quoi faciliter la rencontre entre producteurs et exportateurs. De plus, le centre s’associe avec la compagnie aérienne locale Emirates, avec près de 120 appareils mis à disposition pour desservir une centaine de destinations.

Dubai Flower Centre, DFC

Lancé il y a deux ans avec une architecture inspirée de l’opéra de Sydney, la logistique du DFC est hautement conçue. En effet, le centre aspire à concurrencer la plate d’Amsterdam qui voit passer plus de 60% du commerce mondial de fleurs. Pour relever un tel défi, le centre mise sur les nouvelles technologies de stockage, l’automatisation des contrôles climatiques et des chargements des marchandises, avec une capacité de plus de 300.000 tonnes de produits par an.

Ainsi, avec des températures complètement adéquates, le centre veut servir donc, non seulement pour la production massive des fleurs mais aussi pour la conservation des produits alimentaires frais.

Pour l’instant, seules quelques sociétés sont présentes. Mais le centre a déjà attribué des licences à d’autres entreprises. Les exportateurs bénéficient d’une exonération de droits de douane très avantageuse. De quoi faire le bonheur des sociétés indiennes, par exemple, à 3 heures et demi d’avion seulement. Ainsi, l’Inde, qui est classé 23ème exportateur mondial, a déjà exporté pour près de 750 millions de dollars de fleurs l’année dernière. Les pays du Golfe quant à eux importent plus de 23000 tonnes de fleurs par an pour près de 300 millions de dollars. Un marché potentiel qui risque se voir quintupler dans les années à venir.

Ce marché d’autant plus potentiel que la région, très désertique, se veut comme une destination touristique de luxe… L’enjeu est là. Les besoins locaux à venir sont immenses, surtout avec d’innombrables projets urbains et d’espaces verts qui poussent partout. La demande en fleurs, arbres et produits frais sera ainsi fortement accrue.

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