
Présenté le 29 septembre, le plan Trump pour Gaza propose cessez-le feu, démilitarisation, gouvernance neutre et développement. Opportunité unique mais pleine de défis pour la région.
Dans un Moyen-Orient marqué par des décennies de conflits sanglants et d’instabilité chronique, le président américain Donald Trump a dévoilé, le 29 septembre 2025, un plan audacieux en 21 points visant à mettre fin à la guerre dévastatrice à Gaza. Baptisé « Plan de Paix pour Gaza », ce document, élaboré en consultation étroite avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des leaders arabes, représente bien plus qu’un simple cessez-le-feu : c’est une vision pragmatique et inclusive pour une paix durable, une reconstruction massive et une intégration régionale qui pourrait transformer la région en un hub de prospérité. Soutenu par une coalition impressionnante de pays arabes, européens et musulmans, ce plan n’est pas seulement une chance pour les Palestiniens et les Israéliens, mais une opportunité unique pour l’ensemble du Moyen-Orient de tourner la page du terrorisme et de l’extrémisme.
Les éléments clés du plan : Un chemin clair vers la paix
Le plan de Trump est structuré autour de principes simples mais efficaces, inspirés des succès diplomatiques de son premier mandat, comme les Accords d’Abraham qui ont normalisé les relations entre Israël et plusieurs nations arabes. Voici les piliers essentiels :
- Cessez-le-Feu immédiat : Dès l’acceptation du plan par toutes les parties, les hostilités cessent. Hamas libère tous les otages israéliens (vivants ou décédés) dans les 72 heures, en échange de la libération par Israël de 250 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité et de 1 700 détenus depuis le 7 octobre 2023. Pour chaque otage israélien décédé rendu, Israël restitue les dépouilles de 15 Palestiniens. Ce mécanisme, équilibré et humain, peut mettre fin à l’horreur des enlèvements et ouvre la voie à une guérison collective.
- Démilitarisation et sécurité garantie : Gaza sera démilitarisée sous la supervision d’observateurs internationaux indépendants. Les armes de Hamas seront mises hors d’usage via un programme de rachat financé internationalement. Une Force de Stabilisation Internationale (ISF), composée de troupes arabes et musulmanes, assurera la sécurité intérieure, en collaboration avec la police palestinienne formée et des experts égyptiens et jordaniens. Israël conserve un périmètre de sécurité temporaire, mais le retrait progressif des forces israéliennes est enclenché une fois les conditions remplies. Ce cadre protège Israël des menaces futures tout en évitant une occupation prolongée, favorisant une coexistence pacifique.
- Gouvernance transitoire inclusive : Un « Comité palestinien technocratique et apolitique » gèrera les affaires courantes de Gaza, sous la supervision d’un « Conseil de Paix » international présidé par Trump lui-même, avec des figures comme l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Ce conseil, basé en Égypte, coordonnera l’aide humanitaire immédiate et les réformes de l’Autorité Palestinienne (AP) pour une reprise sécurisée du contrôle. Hamas n’aura aucun rôle, mais ses membres acceptant la « coexistence pacifique » et le désarmement bénéficieront d’une amnistie. Les autres pourront quitter Gaza en toute sécurité. Cette structure neutre évite les pièges des factions extrémistes et prépare un horizon politique stable.
- Reconstruction économique et développement : Un « plan économique Trump » mobilisera des experts ayant créé des « villes miracles » au Moyen-Orient pour rebâtir Gaza. Une zone économique spéciale avec des tarifs préférentiels attirera des investissements massifs, créant des emplois, des opportunités et de l’espoir. L’aide humanitaire reprend immédiatement, et un dialogue interconfessionnel favorisera la tolérance. Le plan encourage les résidents à rester et à bâtir un « Nouveau Gaza » prospère, sans forcer quiconque à partir – un virage positif par rapport aux idées initiales de Trump.
Enfin, le plan trace une « voie vers l’autodétermination palestinienne, une fois les réformes achevées, intégrant Gaza à la Cisjordanie sous une direction unifiée. C’est une ouverture pragmatique vers une éventuelle solution à deux États, sans les illusions irréalistes des plans passés.
Pourquoi ce plan est une chance pour le Moyen-Orient
Contrairement aux initiatives précédentes, souvent paralysées par des idéaux abstraits, le plan de Trump est ancré dans la réalité : il priorise la sécurité d’Israël tout en offrant aux Palestiniens une échappatoire au cycle de la violence. Netanyahu l’a qualifié de « pas vers la fin de la guerre et l’avancée de la paix au Moyen-Orient ». Pour les Palestiniens, épuisés par des milliers de morts et une crise humanitaire, ce pourrait être une bouée de sauvetage : fin des combats, aide immédiate et reconstruction qui pourrait transformer Gaza en un modèle de développement, comme les Accords d’Abraham l’ont fait pour les Émirats et le Maroc.
Les bénéfices sont immenses :
- Sécurité régionale renforcée : En neutralisant Hamas et en démilitarisant Gaza, le plan éradique la menace terroriste qui a déstabilisé la Jordanie, l’Égypte et au-delà. L’ISF, soutenue par des pays arabes, garantit une paix durable sans ingérence étrangère hostile.
- Opportunités économiques : Les investissements promis – via des partenariats avec l’Arabie saoudite, les Émirats et l’Inde – pourraient créer des milliers d’emplois, boostant le PIB palestinien et intégrant Gaza dans des corridors comme l’India-Middle East-Europe Corridor. C’est une chance pour les jeunes Palestiniens de rêver d’avenir plutôt que de désespoir.
- Unité arabe et musulmane : Huit pays (Qatar, Égypte, Jordanie, Émirats, Indonésie, Turquie, Arabie saoudite, Pakistan) ont salué le plan comme une « voie viable vers la paix, la sécurité et le développement ». L’Europe, de l’Allemagne à l’Italie, y voit un « tournant unique ». Cette coalition transnationale marginalise les extrémistes et renforce une alliance anti-extrémisme.
Trump, en se positionnant comme médiateur via le Conseil de Paix, démontre un engagement personnel inédit. Comme l’a noté Tony Blair, cela « signale une confiance énorme dans l’avenir de Gaza et dans la possibilité d’une paix entre Israéliens et Palestiniens ».
Les Limites et les Défis du Plan
Si ce plan représente une opportunité historique, son application n’est pas exempte de risques. La démilitarisation de Gaza, par exemple, nécessitera une coopération étroite entre acteurs régionaux souvent divisés, et il n’est pas certain que toutes les factions palestiniennes acceptent de se désarmer. De même, la mise en place d’une gouvernance technocratique neutre reste fragile : elle suppose l’exclusion effective du Hamas, mais aussi la réforme en profondeur d’une Autorité Palestinienne minée par la corruption et la défiance populaire. Enfin, le rôle personnel de Trump, perçu comme polarisant sur la scène internationale, pourrait susciter autant d’adhésions que de résistances. Ces incertitudes rappellent que le succès du plan dépendra moins de sa conception que de sa mise en œuvre sur le terrain.
Une opportunité , un pas vers le nouveau Moyen-Orient ?
Hamas dispose de « trois ou quatre jours » pour répondre, sous peine de conséquences sévères – un ultimatum clair pour forcer la main des radicaux. Rejeter ce plan serait une trahison des Palestiniens qu’il prétend défendre, prolongeant la souffrance pour des idéaux périmés. Accepter, c’est embrasser une ère de « paix éternelle au Moyen-Orient », comme l’a proclamé Trump – une hyperbole justifiée par l’ampleur des enjeux.
Pour le Moyen-Orient, ce n’est pas qu’un plan : c’est une renaissance. Il unit Arabes, Israéliens et Occidentaux contre la terreur, ouvre des portes économiques et pose les bases d’un État palestinien viable. Les leaders régionaux l’ont compris ; il est temps que tous saisissent cette opportunité historique. La paix n’est pas un rêve – c’est un choix rationnel, et Trump vient de le rendre possible.
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