En Israël, les Arabes créent. Dans le monde arabe, ils survivent.

Alors que dans le monde arabe les minorités étouffent, qu’elles soient chrétiennes, druzes ou même arabes sunnites hors du cercle du pouvoir, Israël offre à ses citoyens arabes un espace inédit de création, de liberté et d’égalité des chances. Une réalité que beaucoup refusent de voir — ou qu’ils préfèrent ignorer.

Quand Israël donne une place à ses citoyens arabes

En Israël, les Arabes ne sont pas réduits au silence. Ils créent, exposent, enseignent, soignent, innovent. On les retrouve au Parlement, dans les hôpitaux, sur les scènes culturelles et jusque dans les startups de Tel Aviv.

Quatre artistes arabes israéliens ont récemment été mis à l’honneur au Musée d’art de Tel Aviv :

  • Hannan Abu-Hussein, née à Umm al-Fahm, travaille sur le corps féminin et les questions de genre, souvent dans une perspective critique de la société arabe traditionnelle. Ses installations, mêlant textiles, objets domestiques et symboles religieux, interrogent la condition des femmes et leur place dans un univers patriarcal.
  • Maria Saleh Mahameed, artiste de peinture et de vidéo, explore les identités multiples et les frontières entre mémoire personnelle et mémoire collective. Ses œuvres questionnent la représentation du conflit, mais aussi la possibilité d’un langage visuel commun au-delà des fractures.
  • Mohammed Abu Salameh, peintre et sculpteur, met en lumière le vécu quotidien des communautés arabes israéliennes, entre marginalisation ressentie et affirmation culturelle. Ses créations traduisent une volonté de transformer les blessures en langage artistique.
  • Ronen Zien, artiste multidisciplinaire, travaille sur l’espace urbain et la coexistence. Ses installations intègrent souvent des matériaux recyclés, témoignant de la vie dans les périphéries, et interrogent la mémoire partagée de villes aux identités croisées.

Ces quatre parcours incarnent une vérité simple : malgré les tensions, Israël offre un espace où les talents arabes peuvent se déployer et être reconnus, là où ailleurs dans la région, beaucoup d’artistes sont réduits au silence ou contraints à l’exil.

Dans le monde arabe, la survie comme horizon

À l’inverse, dans la majorité des pays arabes, la réalité est brutale.

  • En Syrie, en Égypte, au Liban, la liberté d’expression est un risque mortel.
  • Les artistes, écrivains et intellectuels arabes sont censurés, menacés, parfois emprisonnés ou contraints à l’exil.
  • Même les Palestiniens, censés être « défendus » par le monde arabe, sont souvent traités comme des étrangers indésirables au Liban ou en Syrie.

Là où Israël permet à ses minorités de vivre et de créer, ses voisins n’offrent qu’un espace de survie précaire.

Le paradoxe que l’Occident refuse de voir

Ce contraste devrait être au cœur du débat européen. Pourtant, une partie de l’Occident — en particulier la gauche radicale — préfère diaboliser Israël et ignorer la réalité de ses citoyens arabes.

  • Israël est accusé d’« apartheid », alors même que ses universités, ses tribunaux et ses hôpitaux témoignent du contraire.
  • Dans le monde arabe, où règne la répression, ces mêmes voix gardent un silence coupable.

Il y a là une hypocrisie profonde : on dénonce l’État qui offre des droits, et on passe sous silence ceux qui les piétinent.

Israël, une exception dans la région

Israël n’est pas parfait, mais il représente une exception dans une région où les minorités sont broyées.

  • Les Druzes de Syrie, persécutés par les islamistes.
  • Les chrétiens d’Irak, d’Égypte ou de Syrie, chassés de leurs terres.
  • Les Palestiniens, discriminés dans les pays arabes où ils sont pourtant censés être « frères ».

Pendant ce temps, les Arabes israéliens, eux, étudient, créent, entreprennent et construisent un avenir.

En Israël, les Arabes créent. Dans le monde arabe, ils survivent.
C’est ce contraste qu’il faut oser regarder en face.
Car refuser de le voir, c’est non seulement travestir la vérité, mais aussi condamner des millions de voix arabes libres à rester étouffées.